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-EZ !, indifféremment inepte de la représentation

(poster 120 x 80 cm, tirage numérique, collé au mur, 1995).

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Que donner sans tomber sous la forme, mais tomber en forme (?).

Je voulais pour clore nos intermittentes discussions donner ce qui me reste. Ce que je garde dans ce qui doit – termine –. Ce que, dirons-nous on conserve comme étant plus à même d’être posé sous le regard. L’intimité peut fabriquer sa réponse, le visible n’y voit souvent que du feu. Mais je me suis trompé trop souvent pour donner presque gestuellement un ensemble qui illusoirement prendrait la marque de l’unité. Les choix n’existent pas, le temps se recompose par ligne dans la pensée et souvent l’effet de souffle nous amène à reconsidérer plus fortement ce qui s’est passé. Il n’y a pas de questions, du moins il n’y en a plus. Le phrasé ou la phrase ne se confondent plus dans un choix. Ou bien : j’ai ..... ans, je suis là, voilà ce qui de responsable tient le bas du temps qui tient lui-même le faire sous l’autobiographie. Peut-être que d’être tombé dans les trous que l’on propose était la solution à ce rétif sens de l’histoire qu’on porte. – Excuses – dore et déjà ces incalculables doutes que je tiens pour cibles, après tout, comme le dire d’hier, nous supposerons que tout succombe et qu’ainsi le vertement droit des choses et des cohérences sont autant de pièges que de postes qui rassurent. Je ne me suis rassuré, que je sais, non plus, pour les demandes – si expressément – de tout mettre sur la table. De trier, jeter, reconnaître ce qui tient dans la fermeture de cette époque. Si le vouloir veut bien, j’ai pris le parti de poser à côté de la lecture cette masse. Les noms peuvent être oubliés, je parle par là même – seulement – de cette nécessaire erreur narrative qui lèche le lieu où l’on pense. Naviguant comme ouvert au milieu des poumons. Assoiffé de traits, d’indices, reculant le solide état des choses faites par la pensée qui semblait – évidente, et qui devait transpirer en dehors. Nous parlons de nous. Si chacune des vignettes en dit quelque chose on se souvient trop bien du temps qu’il faisait et de l’occurrence du pourquoi telle ou telle marque fût faite. Je dirais comme, après le tri, que nous ne serons jamais exemplaires, c’est un fait, le déplorer fermerait dés maintenant la langue ; et l’esprit, jamais vagabond, tremperait pas assez violemment par où nous sommes passés. D’ailleurs voir que je mise : titre ? On sait pourtant à qui l’adresse est faite. Et si elle prend l’écart du singulier, le savoir de qui et à qui aussi, trône entre la fange et la forge. Ainsi partout ailleurs ce qui peut encore être présent n’aura que l’embarras du choix de tomber d’eux-mêmes. On peut – je crois laisser ceci : de côté, sans pourtant renier et sans pour autant donner à la fatalité d’une rancœur d’avoir fait – se laisser, debout stoïque, d’une trop grande importance. Bref, j’entends le compliqué qui moud son geste par devers ce que nous appelons encore depuis peu mémoire. Les séquelles tirent cette obligation toujours incomplète d’occulter les dates, les lieux, les noms, sans pour autant se défaire d’une fausse altération qui prouve la véracité d’une existence. Rien ne touche alors, vertement, ce qui pourrait être cru comme inexorable. Nous n’avons pas de confusion, les choses se retournent sans retour. La réalité colle, il faut bien entreprendre un semblant d’amorce qui montrerait comment se frottent l’interdépendance des choses entre-elles – à signifier : sentiments, théories, goûts, pensées, odeurs, sens, émotions, valeurs, physiologies, extraction du dehors. Comme il peut y avoir fiction sans personnage. La chair s’ajoute d’elle-même dans ce difficile état de tanguer entre l’esthétique et la pensée ouverte à l’aire. Mais il n’y a jamais de trop tard puisqu’ainsi, rien de contingent ne génère l’ampoule qui feint la lumière d’une réussite. Qui, d‘ailleurs, ne se sait être dans le sujet ou d’y être tombé de prime abord, sans, de trou, y apporter ou non sa terre.

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